Opportunité de doctorat en entomologie, végétalisation des sites miniers et biodiversité

Biodiversité et santé des insectes pollinisateurs sur sites miniers végétalisés avec des plantes à fleurs agronomiques en région boréale

Description du projet : Nichés dans la forêt boréale, les parcs à résidus miniers restaurés et végétalisés constituent des sites ouverts avec des plantes à fleurs qui peuvent fournir des habitats intéressants pour plusieurs insectes pollinisateurs comme les syrphes, les papillons, les abeilles et les bourdons. La restauration avec des techniques appropriées de confinement des rejets miniers vise à contrôler la contamination de ces sites avant végétalisation. Cependant, on se demande si cette restauration garantit des habitats sains pour le développement de communautés d’insectes diversifiées. Les insectes pollinisateurs sont en effet considérés comme des bioindicateurs efficaces de la santé des écosystèmes de part leur sensibilité aux stress environnementaux. Le projet de recherche prendra place sur des parcs à résidus miniers restaurés où des prairies ont été ensemencées et sur des sites agricoles témoins. Des captures passives et actives des insectes seront réalisées, et leurs mensurations et bioaccumulation en métaux seront mesurées. Les réseaux trophiques insectes-fleurs seront étudiés via les techniques d’ADN environnemental. Les résultats permettront de déterminer quelles méthodes de restauration et végétalisation favorisent une plus grande biodiversité et une meilleure santé des communautés d’insectes pollinisateurs. La publication de 3 articles est visée pour ce doctorat. Le projet sera réalisé en collaboration avec un partenaire public gestionnaire des sites miniers abandonnés à réhabiliter au Québec, au sein d’une équipe de recherche multidisciplinaire en restauration minière. Les retombées du projet contribueront à améliorer les connaissances en lien avec la protection et la restauration de la biodiversité sur les sites miniers après restauration.

Emplacement: La personne retenue sera basée à l’Institut de Recherche en Mines et Environnement (IRME) au campus de Rouyn-Noranda de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Les travaux seront cosupervisés par la Prof. Marie Guittonny à l’IRME et par la Dr Julia Mlynarek à l’Insectarium de Montréal (Espace pour la Vie), et appuyés par une équipe de professionnels spécialisés.

Durée du projet : 4 ans – début hiver 2025 ou sessions suivantes selon disponibilité des personnes candidates.

Financement de la recherche : Projet Alliance du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du partenariat de recherche sur la restauration des sites miniers abandonnés (ResMinA) UQAT-Ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) du Québec.

Rémunération : Bourse de recherche non-imposable allant de 23 000 à 26 000 $ CAD/année.

Profil recherché :

  • Un bon dossier académique, avec une maîtrise complétée en entomologie, écologie, agronomie, biologie ou tout autre domaine jugé pertinent.
  • Autonomie, rigueur, curiosité, esprit de synthèse, avec des aptitudes pour le travail en équipe.
  • Expérience de travail de terrain.
  • Expérience en identification d’insectes.
  • Compétences en analyses statistiques de données écologiques.
  • Capacité démontrée à lire et écrire des textes scientifiques en anglais.
  • La maîtrise des techniques de génomique et en bioinformatique sera considérée comme un atout.
  • Les personnes de groupes sous-représentés dans les sciences (femmes, membres des premières nations, nouveaux arrivants), sont fortement incitées à appliquer.

Pour appliquer: Faire parvenir 1) une lettre de motivation, 2) votre CV, 3) relevés de notes universitaires et 4) les noms et coordonnées d’au moins deux personnes pouvant fournir des références ou deux lettres de références. Le poste sera ouvert jusqu’à ce qu’il soit comblé. Faire parvenir votre dossier de candidature (ou vos questions) à marie.guittonny@uqat.ca et julia.mlynarek@montreal.ca.

L’UQAT : POUR UNE EXPÉRIENCE ÉTUDIANTE À ÉCHELLE HUMAINE

La recherche à l’IRME

L’Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) de l’UQAT, situé au cœur d’une région riche en sites miniers actifs, est la seule université au Québec qui a fait du secteur minier un élément distinctif de sa contribution à la science et à la technologie. L’IRME soutient une programmation de recherche qui cible le développement de solutions environnementales pour l’ensemble du cycle de vie d’une mine.

L’IRME-UQAT, c’est :

  • un environnement multidisciplinaire et dynamique;
  • une proximité unique avec les entreprises minières du Québec;
  • plusieurs chaires de recherche dans le domaine minier;
  • des laboratoires et des équipements à la fine pointe de la technologie;
  • des professeurs reconnus mondialement pour leur expertise;
  • des projets de rechercher pertinents et en lien avec le milieu.

Des études en plein cœur des grands espaces québécois

Située au cœur d’un territoire où les grands espaces, les lacs et les forêts stimulent la créativité et l’émergence de talents, l’UQAT est naturellement différente!

Région aux 22 000 lacs au cœur de la forêt boréale, l’Abitibi-Témiscamingue vibre au rythme d’une population créative, d’idées nouvelles et de projets audacieux. Visionner les témoignages d’étudiants!

Un monde de recherche de haut calibre

Les activités de recherche qui se déroulent à l’UQAT donnent des résultats remarquables dans plusieurs secteurs de l’activité scientifique. Selon le palmarès 2020 de la firme indépendante RE$EARCH Infosource Inc., l’UQAT se classe parmi les 3 universités canadiennes les plus performantes en matière d’intensité de recherche par professeur, parmi les universités canadiennes de la catégorie des universités à vocation générale (excluant les universités avec faculté de médecine et celles à vocation unique). Avec un volume de recherche de 16,2 M$ par année et des laboratoires de pointe, l’UQAT représente un milieu exceptionnel pour les études aux cycles supérieurs. En savoir plus

La recherche à l’Insectarium de Montréal

Bien que les actions d’éducation et de diffusion de l’entomophilie sont bien connues, les actions de conservation et de recherche représentent l’un des piliers importants de l’Insectarium de Montréal. À l’Insectarium on concentre nos recherches sur la conservation de la biodiversité, le développement d’outils de surveillance à la fine pointe de l’innovation ainsi que la taxonomie. L’équipe travaille aussi à l’étude de l’impact des changements environnementaux sur les insectes. Au cœur de Montréal, l’Insectarium maintient une collection scientifique avec plus 300 000 spécimens, un laboratoire de montage de spécimens naturalisée et l’accès à des laboratoires moléculaires.