Élections 2020

Vice-présidente/Présidente élue

Jeannette Whitton

whitton-bio-picJe suis biologiste évolutionniste des plantes au département de botanique de l’Université de la Colombie-Britannique. Comme de nombreux scientifiques, ma première expérience de recherche fut financée par une bourse de recherche du 1er cycle du CRSNG, ce qui m’a permis de constater comment l’apprentissage tout au long de la vie pourrait en fait constituer une description d’emploi. Mes recherches portent principalement sur la compréhension de l’origine et de l’établissement d’une diversité nouvelle chez les plantes.

Je me présente comme vice-présidente de la SCEE parce que j’apprécie le rôle que la société joue pour rassembler et soutenir la communauté de l’écologie et de l’évolution du Canada, et je crois que mon expérience de leadership cadre bien avec la mission et le mandat de la SCEE. J’ai siégé au COSEPAC (Comité sur la situation des espèces en péril au Canada) de 2007 à 2013, et j’ai présentement un mandat de 3 ans à titre de présidente de groupe pour le Groupe d’évaluation du CRSNG en écologie et en évolution, pour lequel j’avais précédemment siégé en tant que membre et coprésidente.

De nombreux aspects de notre vie personnelle et notre vie professionnelle seront modifiés par la pandémie mondiale actuelle. La SCEE est également susceptible de changer et nous devrons être ouverts à de nouvelles façons d’échanger des idées et de soutenir nos membres. J’encouragerai la SCEE à soutenir davantage les étudiants, les chercheurs en début de carrière et les chercheurs sur le terrain fortement touchés par la pandémie. La SCEE peut répondre par nos propres initiatives et par nos relations de travail avec le CRSNG et d’autres groupes universitaires et non universitaires (comme l’ICEE, par exemple). Cette crise souligne également l’importance cruciale de la science ouverte, de la communication publique de la science et de la confiance du public dans les données et les preuves, domaines dans lesquels je travaillerai pour soutenir les opportunités de formation et d’engagement pour un segment plus large et plus diversifié de nos membres.

Chris Eckert

eckertpicJ’ai grandi dans le point chaud de biodiversité qu’est le centre-ville de Toronto et je suis devenu accro à l’écologie évolutive pendant mes études de 1er cycle en zoologie à l’Université Western. Du travail de biologiste de terrain itinérant, une maîtrise en écologie comportementale, un passage en tant qu’éducateur environnemental et un doctorat en botanique évolutive m’ont mené à l’Université Queen’s, où mes étudiants et moi étudions l’adaptation, avec un accent particulier sur les systèmes de reproduction et les limites des aires de répartition des espèces. J’ai été conseiller de la SCEE de 2015 à 2019 et rédacteur en chef du bulletin de la SCEE. En tant que vice-président, je veux m’assurer que le SCEE continue de promouvoir un sentiment d’appartenance à la communauté parmi les divers chercheurs du Canada et de parrainer des congrès annuels qui sont un forum scientifique et social inclusif pour les chercheurs à toutes les étapes de leur carrière. Mais en particulier, je voudrais (1) continuer à développer une stratégie de communication par courriel plus flexible avec nos membres afin non seulement de diffuser des informations sur la société, mais aussi de rassembler les scientifiques autour d’intérêts communs de recherche et d’enseignement; (2) faire en sorte que nous soyons au courant des développements des programmes du CRSNG et préparer nos membres, par le biais d’ateliers en ligne et de conférences, à tirer le meilleur parti des programmes de subventions du CRSNG nouveaux et existants; (3) élaborer et promouvoir des ateliers et des possibilités de financement qui améliorent les activités de sensibilisation et d’engagement des écologistes et des biologistes évolutionnistes au Canada.


Councillor

Julien Martin

julien_martin-web1Je suis un écologiste évolutionniste qui travaille avec des données à long terme dans la nature pour étudier le processus de sélection et d’évolution dans un environnement changeant. J’ai obtenu ma maîtrise (M.Sc.) en 2006 à l’Université du Québec à Montréal et mon doctorat en 2010 à l’Université de Sherbrooke. J’ai ensuite fait un stage postdoctoral à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) pendant 2 ans avant de déménager à l’Université d’Aberdeen en Écosse en 2013 en tant que boursier Marie-Curie, pour ensuite y être embauché comme professeur adjoint en 2015. En 2019, j’ai déménagé à l’Université d’Ottawa en tant que professeur agrégé en écologie quantitative. À une époque où la désinformation et le manque d’information sont exacerbés, je pense qu’il est essentiel que tous les efforts soient faits pour promouvoir le maintien d’une bonne communication et de la confiance en la science. Par conséquent, je considère que le rôle de la SCEE est plus important que jamais pour faciliter la communication entre les chercheurs mais aussi avec le public et les gouvernements. Je souhaite aider la société à remplir son rôle crucial et j’espère l’aider à se développer encore plus.

Julie Lee-Yaw

julie_lee-yawJe suis professeure adjointe à l’Université de Lethbridge, où j’étudie l’écologie évolutive des limites de l’aire de répartition des espèces et, plus récemment, les effets des feux de forêt sur les populations animales. La recherche dans mon laboratoire intègre la modélisation de niche écologique, la génomique, les études d’observation et les travaux de synthèse. Mon parcours universitaire (quelque peu sinueux) m’a conduit à travers quatre de nos institutions canadiennes (l’Université Queen’s, l’Université McGill, l’Université de la Colombie-Britannique et maintenant l’Université de Lethbridge), une institution américaine (Université du Texas à Austin) et deux institutions internationales (l’Université de Neuchâtel en Suisse et la CSIRO en Australie). Ces expériences, provenant de plusieurs coins de notre pays (et au-delà), m’ont fait apprécier les nombreuses contributions des scientifiques canadiens à l’écologie et à l’évolution, et m’ont donné un désir de renforcer et de promouvoir davantage les liens au sein de notre communauté scientifique. J’ai agi en tant que représentante des étudiants et postdocs au conseil de la SCEE de 2016 à 2018. Pendant cette période, j’ai développé le Prix de diversité et d’excellence en recherche au doctorat de la SCEE et j’ai organisé un atelier axé sur la santé mentale et le bien-être dans le milieu universitaire (ce dernier ayant eu lieu lors de la réunion de 2017 à Victoria). Je demeure une ardente défenseure de la diversité dans le monde des sciences et je pense que la SCEE a un rôle important à jouer à cet égard. J’aimerais également que notre société continue de soutenir le bien-être dans le milieu universitaire. Si je suis élue, je travaillerai pour 1) améliorer l’expérience des membres; 2) développer davantage les initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion de la SCEE; 3) soutenir les synergies dans le paysage universitaire par la communication avec le CRSNG, l’ICEE et autres organisations. En tant que chercheuse en début de carrière, je crois que je suis bien placée pour faire le lien entre nos membres juniors et seniors et je suis ravie de servir une société que j’apprécie profondément.

Jalene LaMontagne

lamontagneJe suis professeure agrégée à l’Université DePaul à Chicago (Illinois). Je suis écologiste des populations et mes étudiants et moi travaillons sur des questions liées aux patrons émergents de variabilité et de synchronie dans des systèmes allant de la reproduction des conifères boréaux à l’écologie urbaine. J’ai reçu mon baccalauréat (B.Sc.) et ma maîtrise (M.Sc.) de l’Université de Calgary et mon doctorat de l’Université de l’Alberta. Avant de déménager à Chicago, j’ai été un membre fondateur du corps professoral de l’Université asiatique pour les femmes (Asian University for Women) au Bangladesh, où j’ai commencé à réfléchir plus profondément aux questions d’écologie urbaine. Je suis membre à vie de la SCEE parce que la société reflète mes intérêts et mes valeurs. Je suis allée à mon premier congrès de la SCEE en 2011, j’assiste aux congrès régulièrement avec mes étudiants et je suis toujours impressionnée par la qualité de la science réalisée par les membres de la SCEE et l’atmosphère de soutien de notre société. J’aimerais soutenir la société en tant que membre du conseil de la SCEE et j’apporterais le point de vue d’un membre qui est à l’extérieur du Canada. Je maintiens des liens étroits avec le Canada, à la fois sur le plan personnel et à travers mes recherches sur les patrons spatiaux dans la production de cônes d’épinette blanche. J’ai également travaillé comme universitaire dans deux pays à l’extérieur du Canada. J’ai aussi été examinatrice ad hoc et examinatrice de comité pour des agences de financement de plusieurs pays. J’aime soutenir et être impliquée dans le leadership d’organisations et j’aimerais contribuer à améliorer les efforts de communication scientifique et la portée internationale de la SCEE, soutenir nos membres étudiants, et accroître et soutenir nos membres aussi bien au Canada qu’à l’étranger.

Jasmine Janes

janesJe suis une biologiste évolutionniste passionnée par les plantes (mais je peux être influencée à travailler sur d’autres groupes). J’ai travaillé en Australie et au Canada sur divers projets liés à la génomique, notamment les orchidées indigènes, le dendroctone du pin ponderosa et les eucalyptus. J’ai récemment été embauchée comme professeure à l’Université de l’Île de Vancouver, mais je suis membre de la SCEE depuis mon arrivée au Canada en 2012. Au fil des années, j’ai eu le plaisir de contribuer à la société en tant que juge pour les présentations des étudiants et comme mentor lors d’évènements pour les étudiants aux cycles supérieurs afin de discuter des avantages et des inconvénients de prendre un poste à l’étranger. En tant que membre du conseil de la SCEE, je m’emploierai à promouvoir et à intégrer, ainsi qu’à offrir plus de possibilités aux : 1) chercheurs en début de carrière ; 2) recherches des étudiants de 1er cycle ; 3) membres de petites institutions ; 4) stagiaires postdoctoraux.


Student/Postdoc Councillor

Andrea Wishart

andreanominationTout en poursuivant mon baccalauréat (B.Sc. avec distinction), ma maîtrise (M.Sc.) et maintenant mon doctorat, j’ai contribué au discours scientifique à travers des publications de recherche, des communications de recherche et encore plus loin dans la sphère publique par le biais de nombreuses entrevues avec les médias et d’événements de sensibilisation. J’ai commencé à former la prochaine génération dans le cadre du programme de bourses de doctorat en enseignement universitaire (Teacher Scholar Doctoral Fellowship) de l’Université de la Saskatchewan pour lequel j’enseigne présentement notre cours d’évolution de 1er cycle en tant qu’instructrice principale. Je suis une fervente partisante de la communauté d’étudiants aux cycles supérieurs et de la défense de cette dernière grâce à mon implication (en tant que présidente) dans l’Association des étudiants aux cycles supérieurs en biologie de notre département. J’espère servir de la même façon l’ensemble de la communauté de la SCEE si je suis élue au conseil de la SCEE. J’ai beaucoup apprécié tisser des liens avec les membres de la SCEE dans le cadre de mon travail au sein du comité directeur ad hoc qui a plaidé pour la création de la Division de la recherche à long terme de la SCEE (LTR-SCEE) en 2018, et je continue à travailler pour la division. En plus d’aider à organiser le symposium inaugural de la Division LTR-SCEE en 2019, j’ai présenté les résultats d’une enquête que j’ai menée, en consultation avec un spécialiste en sciences sociales, sur les avantages et les défis perçus du travail en tant qu’étudiant de cycles supérieurs sur un projet à long terme. Cela a stimulé une discussion animée sur les enjeux de la recherche à long terme et les mesures qui peuvent être prises pour en améliorer l’équité, la diversité et l’inclusion. Je crois que ces valeurs que je partage avec la SCEE en tant que société sont essentielles au succès et à l’excellence futurs de la recherche en écologie et en évolution au Canada, et mon désir de continuer et d’élargir mon travail pour ces valeurs est ma motivation pour poser ma candidature pour un poste de représentante des étudiants et postdocs de la SCEE.

Pooja Singh

pooja-singh-cropJe suis une stagiaire postdoctorale à l’Université de Calgary (groupe du professeur Sam Yeaman) travaillant sur l’adaptation locale des conifères au climat. Je suis passionnée par la génétique évolutive et la biodiversité et j’aimerais m’impliquer davantage dans la promotion de la recherche en écologie et en évolution au Canada. Si j’étais élue, je m’efforcerais de promouvoir l’intégration de l’écologie dans la recherche en évolution et de mettre en évidence les enjeux de la conservation aux côtés de la recherche fondamentale et appliquée. Le dernier item est plus important que jamais. Je chercherais également à intéresser davantage d’étudiants, en particulier ceux issus de milieux sous-représentés, à la recherche en évolution au Canada. Plus important encore, je m’efforcerais de veiller à ce qu’ils se sentent accueillis et valorisés en tant que membres de la SCEE et qu’ils réalisent à quel point leur contribution est cruciale pour notre société au sens large. Je pourrais y parvenir en développant un programme de mentorat destiné aux étudiants de premier cycle et aux étudiants qui sont dans les premiers stades de leurs études aux cycles supérieurs, qui leur fournirait non seulement un forum pour réseauter et échanger des idées, mais qui agirait aussi comme un système de soutien. Les membres seniors de la SCEE pourraient se porter volontaires comme mentors et apporter leur expérience.

Regan Cross

regan-crossJe suis actuellement coprésidente du Conseil des étudiants aux cycles supérieurs en biologie de Queen’s, duquel j’ai auparavant été coordonnatrice sociale, et j’ai fait partie d’un comité de recrutement d’un·e professeur·e, du comité de la série de séminaires d’écologie, d’évolution et de comportement de Queen’s et d’un comité de recherche, de titularisation et de promotion. Dans notre département, je me suis efforcée d’accroître l’engagement des étudiants aux cycles supérieurs en organisant une variété d’événements divers, et d’amplifier nos voix au sein du département et de l’université.

Si j’étais élue représentante des étudiants et postdocs de la SCEE, je crois que ce serait formidable de créer un prix pour la meilleure présentation orale par un·e stagiaire postdoctoral·e, qui pourrait peut-être être évaluée (à l’aide de formulaires de rétroaction clairs et quantitatifs) par des étudiants aux cycles supérieurs intéressés. Cela pourrait accroître l’engagement des étudiants et leur donner l’occasion d’apprendre comment bien réussir une présentation orale. Évidemment, les stagiaires postdoctoraux bénéficieraient également de cette opportunité de récompense à un stade aussi critique de leur carrière. Je pense que cela pourrait aussi être génial de créer un programme de jumelage à travers lequel les étudiants en début d’étude sont jumelés avec des étudiants de niveau avancé afin de les aider à naviguer dans leur premier grand congrès. Dans l’ensemble, je serais honorée de servir en tant que votre représentante des étudiants et postdocs de la SCEE et je travaillerais dur pour assurer que vos voix soient entendues et vos préoccupations prises en compte.

Charles Cong Xu

charles-cong-xuJe suis présentement dans ma 4e année de doctorat dans le laboratoire de Rowan Barrett au musée Redpath et dans le département de biologie de l’Université McGill. Mes intérêts de recherche tournent autour de l’ADN environnemental, du métabarcoding et de la métagénomique, et en particulier comment ces méthodes peuvent bénéficier à la conservation ou à la gestion des ressources naturelles. Je suis né à Wuhan, en Chine, j’ai déménagé dans le Midwest des États-Unis et j’ai vécu dans l’Iowa, le Minnesota et l’Indiana où j’ai fait mes études de 1er cycle en sciences de l’environnement à l’Université de Notre Dame. Pendant mes études de 1er cycle, j’ai également fait des recherches à l’Université Harvard et à l’Université chinoise de Hong Kong. J’ai ensuite fait ma maîtrise en biologie évolutive dans le programme de Master Erasmus Mundus MEME au cours de laquelle j’ai passé un trimestre à chacune des institutions suivantes : l’Université de Groningen aux Pays-Bas, l’Université de Montpellier en France, l’Université de Californie à Berkeley, l’Université d’Uppsala en Suède et l’Institut de zoologie de Kunming de l’Académie chinoise des sciences. Je crois que je peux apporter une perspective internationale à la SCEE et j’espère rendre cette dernière aussi excitante et amusante que possible! Par exemple, je voudrais créer un concours annuel pour concevoir divers articles pour le congrès annuel de la SCEE qui seraient disponibles à la vente pour la communauté de la SCEE. https://charlescongxu.weebly.com/