Prix de début de carrière 2014

Jennifer SundayJennifer Sunday photo, une postdoctorante à University of British Columbia, étudie comment les organismes marins et terrestres réagissent au réchauffement en déplaçant leurs répartitions à des latitudes plus élevées. Elle pose d’abord une question centrale et éternelle en écologie: qu’est ce qui détermine la répartition mondiale d’un animal en premier lieu? Sunday constate que la température joue probablement un grand rôle, mais la compréhension des facteurs précis qui limitent la répartition des espèces est nécessaire pour émettre des prédictions utiles sur quand et où les animaux se déplaceront.

En étudiant la tolérance des espèces à des températures différentes et en les comparant à leurs répartitions mondiales, Sunday a démontré que les animaux marins ont des répartitions plus étroitement liées à leur physiologie thermique comparativement aux espèces terrestres. Selon Sunday, les reptiles, les amphibiens et les insectes ont la capacité physiologique de vivre plus près de l’équateur, mais sont limités par des facteurs autres que les températures diurnes de saison chaude.

Rowan Barrett photoRowan Barrett est professeur adjoint au Musée Redpath de l’Université McGill. Il étudie les façons par lesquelles les organismes répondent aux changements environnementaux à travers l’évolution adaptative. Sa recherche porte sur les façons par lesquelles les sources écologiques de la sélection et la complexité de la base génétique de l’adaptation interagissent.

«Notre recherche combine une variété d’approches et de systèmes d’étude pour aider à comprendre cette complexité. Nous émettons et testons des hypothèses au sujet du caractère prévisible de l’évolution grâce à une combinaison d’expériences écologiques sur le terrain, de biologie moléculaire, de génomique et de bioinformatique. Nos principaux systèmes d’étude sont l’épinoche (Gasterosteus aculeatus), la souris sylvestre (Peromyscus maniculatus) et les lézards du genre Anolis (A. sagrei et A. carolinensis), mais nous travaillons parfois avec d’autres organismes aussi (comme les bactéries ou les papillons du genre Heliconius) . Nous visons à quantifier les contributions de la variation génétique (au niveau du génome entier) à la valeur adaptative et à comprendre les forces écologiques et évolutives qui ont façonné ces patrons de variation entre les individus, les populations et les espèces étroitement apparentées”.

 

Prix de début de carrière 2012

Dominique Gravel, Université du Québec à Rimouski

M. Gravel est un écologiste des communautés qui a un intérêt marqué pour la modélisation et l’écologie théorique. Sa recherche combine des modèles théoriques avec des données expérimentales et récoltées sur le terrain afin d’explorer l’interaction complexe entre la répartition des espèces, la structure de la communauté et la fonction de l’écosystème. Il a appliqué cette approche à des systèmes aussi différents que les forêts tempérées, les communautés bactériennes et les zones intertidales rocheuses. Il a obtenu son doctorat en 2007 et a publié 17 articles dans des revues à comité de lecture, incluant celles ayant le plus grand impact dans le domaine.

Marc Johnson, University of Toronto – Mississauga

La recherche de M. Johnson concilie les conséquences de l’évolution de la reproduction sexuée chez les plantes, l’évolution des défenses de la plante contre les herbivores et pathogènes et les conséquences écologiques de la variation génétique. Il a obtenu son doctorat en 2007, a publié 26 articles dans des revues à comité de lecture et a également été reconnu par l’American Society of Naturalists par le biais de leur Jasper Loftus-Hills Young Investigators Award.

 

Procédure de nomination: Prix de début de carrière

Description du Prix:  Les prix de début de carrière de la SCEE sont remis à des jeunes chercheuses ou chercheurs exceptionnels qui ont fait preuve d’excellence dans leurs réalisations à ce jour et qui démontrent beaucoup de potentiel pour la recherche future en écologie et en évolution. Deux Prix seront décernés aux deux ans. Les récipiendaires bénéficieront d’un abonnement d’une durée de 10 ans à la SCEE, d’une remise en argent de 500$, d’une bourse de voyage et de logement de 700$ pour assister au congrès de la SCEE et seront invités à donner une conférence plénière.

Admissibilité: Les candidats doivent avoir obtenu leur doctorant dans les 5 années précédant la date limite habituelle du 1 fevrier et doivent être des chercheuses ou chercheurs actifs dans les domaines de l’écologie et de la biologie évolutive. Les candidats doivent répondre à au moins un des critères suivants : être citoyen canadien, être résident permanent, avoir compléter un programme de doctorat dans une université canadienne ou travailler dans une université canadienne.

Procédure de nomination: Les candidats peuvent soumettre leur propre candidature ou peuvent être nominés par une autre personne. Les chercheuses et chercheurs établis sont fortement encouragés à nominer des jeunes chercheuses et chercheurs exceptionnels. Les documents suivants doivent être présents au dossier de nomination : (1) un curriculum vitae, (2) un résumé des réalisations en recherche (maximum deux pages), (3) une description du programme de recherche pour les cinq prochaines années (maximum deux pages), (4) trois publications récentes et (5) les noms et adresses de cinq références (dont la personne qui nomine le candidat, le cas échéant) qui feront parvenir des lettres de soutien. Ces trois lettres de soutien devront être envoyées séparément du dossier de mise en candidature. Les documents décrits ci-dessus, incluant les trois lettres de soutien, devront être soumis par courriel en format PDF à la présidente du comité des prix et de la reconnaissance ​(Heather Proctor hproctor@ualberta.ca), avant le 1er février.